Chers pêcheurs de toute religion et autres ostréiculteurs repentis, je ne vous apprends rien : chaque raz-de-marée médiatique lié à tout sévère fait de société déverse invariablement son lot de chansonniers gastéropodes sur les plages de nos souffrances républicaines.
Aujourd'hui, depuis les immondes événements survenus en France - et à l'instar des "Enfoirés" qui nous vomissent régulièrement depuis des années quelque mièvre litanie lucrative - nombreux sont les oubliés des labels discographiques se sentant obligés de nous déverser leur marée noire de compassion huileuse - le regard faussement dur ou embrumé - en grattouillant trois accords sur de malchanceux instruments tout aussi exténués que nos tympans.
Aussi, je m'adresse prestement à ces intrépides huîtres arrivistes : je vous en conjure, essayez au moins de respecter quelques minutes de silence, vous aussi.
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